Les Universités Africaines de la Communication de Ouagadougou(UACO) 2019
Cérémonie
de clôture des universités africaines de la communication de e clôture.
Deux
panels ont marqués le dernier jour des universités africaines de la
communication de Ouagadougou . Le premier a pour thème: « Communication et
repositionnement des savoirs en Afrique » Le deuxième est intitulé :
« Les entreprises de presse face au défi de la mondialisation ». Ces
deux panels ont été modérés par Baba HAMA ancien ministre Burkinabè en charge
de la communication. La présentation du premier panel s’articule autour de 2 communications
à savoir, « La veille média, outils de précision et de décision sur les
savoirs en Afrique » assurée par monsieur Fabrice PIOFRET, directeur de
veilleur des médias en Côte d’Ivoire. Il a soutenu que le veilleur
travaille en équipe et que la veille est une activité continue, un outil d’aide
à la décision, un outil d’anticipation.
La deuxième communication est faite par
monsieur Alfred Dan Moussa, directeur de l’ISTC polytechnique sur « Média et sociétés: l’avenir passe aussi
par la formation professionnels. En rendant hommage aux hommes et femmes des
médias qui ont échappé à la formation professionnelle mais qui font aussi la
fierté des médias, il s’est attardé sur la nécessité d’apprendre, de connaître
et de savoir mettre en pratique les règles, les techniques, la déontologie et
l’éthique dans les métiers de l’information , de la communication et du cinéma.
Le deuxième panel de la journée porte sur « Les entreprises de presse face
au défi de la mondialisation et a pour modérateur monsieur Boureïma Jérémie
SIGUE, fondateur du groupe de presse, les éditions le Pays du Burkina. Monsieur
Bertin SAWAKOUDE, directeur général de l’ONIP-La nation du Bénin, au nom du
groupement des Éditeurs de presse publique de l’Afrique de l’Ouest, a entretenu
les participants autour du thème : « La gouvernance des organisations
africaines de presse à l’épreuve de la mondialisation ».
Dans sa
communication il a précisé que les contraintes et les limites managériales
relevées dans cette étude entachent la performance des médias et impactent sur
leurs qualités de l’offre de service informationnel. La communication suivante est
présentée par monsieur Isamël BICABA, doctorant à l’IPERMIC. Elle s’intitule
« Journalisme et la démocratisation de l’information: La mutation des
moyens de transmission traditionnelle au Burkina Faso » . Dans sa
communication, il dit que la presse au futur doit se conjuguer avec
l’innovation et l’audace.
La communication relative à « Quel avenir
pour la presse écrite : cas du Mali » a été dite par monsieur Makan
KONE, secrétaire général du forum, Éditeurs africains. Dans sa présentation, il
a mentionné le fait que la survie de la presse malienne est possible à travers
sa propre résilience, le professionnalisme des acteurs et le comportement
responsable des lecteurs. À la suite de ces communication des attestions ont
été remises aux différents panélistes et des recommandations ont été adoptées.
Pour finir, les professionnels et tous les acteurs qui sont intervenu à ces
UACO, s’engagent pour la construction d’une autre image de l’Afrique.
Didier Agapet SOMDA
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