IBK veut entamé une négociation avec des groupes terroristes

Le président malien, Ibrahim Boubacar KEITA, a confirmé sa négociation avec les djihadistes  au cours du 33e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine, tenu à Addis-Abeba en Ethiopie.Cette négociation est une piste d'exploration pour la lutte contre le térrorisme. Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa sont les leaders terroristes auxquels IBK devrait dialogué. 

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Négocier avec les terroristes, mais négocier quoi ? S’interroge le secrétaire général adjoint aux opérations de la paix pour l’ONU au 33e  sommet de l'Union africaine tenu du 9 au 10 février dernier à Addis-Abeba. Il soutient le fait que le pays est constamment attaqué à tous les niveaux et qu’aucun dialogue ne doit avoir lieu avec ces tueurs.

« Négocier avec les djihadistes ne signifie pas qu’on va accepter la Charia en échange de la paix » affirme l’analyste principal pour la région du sahel Ibrahim Yahya Ibrahim, dans sa plaide  en juin 2019 pour l’ouverture d’un dialogue avec certains figures de l’islamisme armé au Mali. Depuis le début de la crise, des voix se sont levées pour demander aux autorités d’amorcer des dialogues avec les  djihadistes maliens. L’idée de négocier n’est donc pas si nouvelle, elle a fait le tour de table des hommes politique en passant des leaders religieux.